Journée mondiale de l’épargne, le 31 octobre : réfléchir à l’épargne avec sens

Journée mondiale de l’épargne, le 31 octobre : réfléchir à l’épargne avec sens

Le 31 octobre 1924, à Milan, Filippo Ravizza, conseiller à la caisse d’épargne des provinces de Lombardie, lançait la première Journée mondiale de l’épargne.
Cent ans plus tard, cette date reste un symbole fort qui nous invite à réfléchir non seulement à pourquoi épargner, mais surtout à comment donner du sens à notre épargne.

Pourquoi épargner ?

Épargner, c’est bien plus que mettre de l’argent de côté : c’est se préparer, anticiper et construire.
Les motivations sont multiples :

  1. Faire face aux imprévus
    L’épargne de précaution permet de constituer une réserve pour les situations d’urgence : accident, problème de santé, perte d’emploi… Ici, la sécurité et la disponibilité des fonds priment sur le rendement.
     
  2. Réaliser des projets personnels ou familiaux
    Acheter un logement, financer des études, lancer une activité, ou partir en voyage : autant de raisons qui demandent une épargne planifiée sur un horizon moyen ou long terme.
     
  3. Constituer ou transmettre un capital
    L’épargne peut aussi servir à préparer la retraite, transmettre un patrimoine, ou soutenir les générations futures.

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L’épargne en Afrique : une culture à comprendre et à valoriser

Mais il faut une enquête sérieuse pour comprendre la culture financière des Africains et analyser les véritables objectifs de leurs placements.
On n’épargne pas de la même manière ni sur les mêmes produits selon le motif (précaution, projet ou capital) et l’horizon du placement.

  • Dans le cas d’une épargne de précaution, on cherche avant tout la sécurité et la disponibilité immédiate des fonds. Le rendement est secondaire.
     
  • Dans une épargne de projet, la durée du placement et sa nature deviennent essentielles pour atteindre l’objectif fixé.

Ces différences sont fondamentales pour construire une offre financière adaptée aux besoins des populations africaines, en particulier celles qui évoluent dans l’économie sociale et solidaire.

Mais que font les banques de notre argent ?

Une question essentielle, souvent négligée : comment les institutions financières utilisent-elles l’argent que nous leur confions ?
Les dépôts alimentent des circuits d’investissement, mais trop rarement dans des projets à impact social local. C’est ici que la finance solidaire prend tout son sens.

Le fonds solidaire : donner du sens à l’épargne

Face à ce constat, ComDev Africa promeut la création et le renforcement de fonds solidaires destinés à financer des projets sociaux, agricoles, environnementaux et citoyens.
Ces fonds permettent à chacun d’investir dans une épargne utile, responsable et porteuse d’impact durable.

Nous accompagnons déjà des entrepreneurs sociaux et des organisations à travers des programmes tels que Fin’ESS à taux zéro afin que la finance devienne un véritable levier de transformation sociale.

Épargne et investissement : de quoi avons-nous besoin ?

La question n’est plus seulement “combien épargner ?”, mais “pour quel impact ?”
Aujourd’hui, les citoyens africains cherchent de plus en plus à aligner leurs choix financiers avec leurs valeurs.

Alors, comment épargner, et où épargner ?

Grâce à la finance solidaire, votre épargne peut :

  • Soutenir des coopératives agricoles,
  • Financer des startups sociales,
  • Accompagner des projets communautaires à fort impact…

Exemple : DEREM.net est une plateforme qui illustre parfaitement cette approche, investir dans l’humain, dans l’économie locale, et dans un futur durable.

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Nous croyons que la finance doit être au service de l’humain et de la planète.
À travers nos actions en faveur de l’Économie Sociale et Solidaire, nous militons pour une nouvelle culture de l’épargne africaine : plus inclusive, plus consciente, et plus impactante.

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